Le Baromètre a effectué une formidable battue pour découvrir le pot au rose de la gestion abracadabrante trois ans durant de Christophe Mboso à la tête de la chambre basse du parlement RD- congolais.
Les résultats à mi-parcours obtenus sont plus que toxiques et indigestes. Comment comprendre que Christophe Mboso puisse s’offrir la saugrenue liberté de caporaliser l’Assemblée nationale jusqu’à à ce point ?
Faut- il évoquer une possible grève à l’Assemblée nationale de la RDC ? Les faits suivants sont graves Tenez ! Le vrai faux doyen d’âge devenu par des méthodes peu recommandées président du bureau provisoire, Christophe Mboso, suspend la convocation de toute plénière avant la paie des députés nationaux.
C’est le résultat du huis clos pendant lequel les députés nationaux ont fustigé leur non paiement depuis le début de cette législature. Les sources de l’Assemblée nationale signalent que les nouveaux élus venus des provinces vivent un calvaire à Kinshasa et ne savent à quel saint se vouer. Si le début devient difficile, qu’en sera-t-il de la suite de la législature ? Wait and see
Gestion scabreuse
C’est devenu une coutume dans l’ADN de l’octogénaire et compagnons. L’histoire est têtue et l’on ne saurait la tronquer. Le bureau Mboso n’a pas d’égal en matière de gestion trouée. Voici quelques cadavres laissés dans ses placards durant la mandature dernière.
Déjà pour le mois de Janvier 2024, le Bureau sortant doit:
- Le paiement des primes diverses soit ( 14,000,000 $ quatorze millions)
- Les invisibles, soit (10,000,000 dix millions )
- Les titres de voyage qui auraient dû être payés depuis Décembre 2023, soit $3300 )
- Les indemnités de sortie de $3800.
- Sans oublier les assistants parlementaires, personnels politiques impayés et qui broient du noir depuis Juin 2023.
Plus de 200 personnes engagées à l’administration. * Trois ans à la tête de la chambre basse: ni table, ni chaise moins encore un ordinateur acheté.
Le bureau Mboso mérite un audit de l’IGF et au besoin des poursuites judiciaires pour gestion calamiteuse. Nous y reviendrons.
Roger Makangila