Le chanteur congolais Koffi Olomide a abandonné sa candidature au Sénat, dénonçant des manœuvres alarmantes entourant le processus électoral. Selon ses affirmations, des députés provinciaux ont été retenus contre leur volonté par un haut dignitaire du Sud Ubangi, les contraignant à voter sous la pression des leaders politiques plutôt que selon leur propre conscience.
Le Double King a vigoureusement condamné cette interférence flagrante dans la démocratie, soulignant que les députés devraient pouvoir voter librement, en accord avec leurs convictions et les intérêts de leurs électeurs. Ce cas met en lumière les défis persistants et les pratiques contestables qui ternissent le paysage politique de la RDC.
En parallèle, d’autres personnalités, dont l’ancien Premier ministre Samy Badibanga, ont également mis fin à leur campagne pour le Sénat. Badibanga, déclaré élu puis invalidé par la Cour constitutionnelle, a motivé sa décision en dénonçant les “failles évidentes du système électoral congolais”, qui semble être sujet à la “corruption et aux manipulations”.
Ces retraits successifs soulignent les profondes préoccupations quant à l’intégrité du processus électoral en RDC, mettant en lumière la nécessité pressante de réformes pour garantir des élections libres et équitables. La démocratie congolaise est confrontée à des défis majeurs qui exigent une action immédiate pour restaurer la confiance du public et assurer la légitimité des institutions politiques.
Nicolas Kayembe