L’ancien candidat à la présidentielle, Constant Mutamba, a suscité la controverse en s’attaquant aux géants de la technologie, appelant le gouvernement congolais à « interdire l’entrée des iPhone sur le territoire ».
Dans un récent post sur X (ex-Twitter), il affirme que ces appareils sont fabriqués avec des minerais provenant de « mines congolaises », qualifiées de « minerais de sang ».
Cette prise de position directe vise implicitement des entreprises telles qu’Apple, connues pour leur approvisionnement en métaux rares comme le cobalt, provenant en partie de mines artisanales en RDC, dont les conditions de travail sont souvent critiquées.
Bien que la dénonciation de Mutamba soulève des préoccupations légitimes partagées par de nombreuses ONG, l’application pratique de sa demande semble complexe, voire irréalisable, sur le plan logistique et économique.
Cette initiative risque de raviver le débat sur la responsabilité sociétale des géants technologiques, de plus en plus sous le feu des critiques concernant la transparence et l’éthique de leurs chaînes d’approvisionnement mondiales.
La question centrale reste de savoir si cette action audacieuse de l’opposant politico-social aboutira à des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail et d’exploitation minière en RDC, tout en poussant les entreprises à revoir leurs pratiques et leur impact sur les droits de l’homme.
Nicolas Kayembe