Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, se prépare à un moment crucial au sein de l’Assemblée nationale ce mardi. En compagnie de son homologue en charge du Budget, Aimé Boji, il présentera deux projets de loi essentiels : la reddition des comptes pour l’exercice 2023 et le projet rectificatif de la loi des finances pour l’exercice 2024.
Ces initiatives témoignent de l’engagement du gouvernement Suminwa à garantir la transparence et l’efficacité dans la gestion des finances publiques, un enjeu fondamental pour le développement économique du pays. La présentation de ces projets s’inscrit dans un contexte où les organes de direction de la chambre basse du parlement sont désormais pleinement constitués.
Le rapporteur de l’Assemblée, le professeur Jacques Djoli, a souligné l’importance de cette organisation pour le bon fonctionnement des institutions. “On peut dire aujourd’hui que les organes de direction de l’Assemblée nationale sont au grand complet. Donc, nous avons la Conférence des Présidents, 21 groupes parlementaires, les Présidents et les membres des Bureaux de dix Commissions permanentes et le comité des sages. Par ailleurs, la liste de ces membres qui a déjà été présentée en plénière a été validée”, a soulevé Jacques Djoli.
Les discussions sur la répartition des membres des bureaux des commissions permanentes, notamment celle de la Commission économique et financière (ECOFIN), ont été marquées par des discussions houleuses, révélant les enjeux politiques autour des décisions financières. Doudou Fwamba, en tant que ministre des Finances, joue un rôle clé dans cette dynamique parlementaire.
Son expertise et sa capacité à naviguer dans les complexités budgétaires seront déterminantes pour la réussite des projets présentés. Alors que le pays se prépare à examiner la Loi des finances pour 2025 lors d’une plénière ultérieure, l’attention est tournée vers l’argentier national pour des orientations qui pourraient influencer durablement l’économie nationale.
Nicolas Kayembe