Le voyage de Franck Diogo à Kigali a soulevé des vagues d’indignation et de préoccupation parmi les Congolais. Cet opposant, président du Mouvement Lumumbiste Progressiste, semble avoir choisi de mettre en péril l’intégrité de son pays en s’alliant avec des acteurs dont les intentions à l’égard de la RDC sont plus que suspectes. En choisissant ce chemin, Diogo renonce à la défense des intérêts nationaux au profit d’une stratégie qui pourrait se révéler catastrophique.
Il est troublant de constater que Diogo a suivi les traces de figures controversées comme Nangaa, s’engageant dans un positionnement politique jugé dangereux. Ce choix, qui apparait comme une provocation, vise à exploiter la fragilité du régime actuel, dirigé par Félix Tshisekedi. Mais à quel prix ? Le fait de chercher un soutien auprès des autorités rwandaises ne fait qu’éclairer les intentions obscures qui guident ce voyage.
Les informations qui circulent à ce sujet évoquent une prise de contact directe entre Diogo et des représentants rwandais, ce qui soulève des questions légitimes sur la loyauté et l’engagement patriotique de l’opposant. Les allégations selon lesquelles il aurait sollicité une aide militaire et financière pour déstabiliser la RDC renforcent le sentiment que ce voyage n’est pas simplement une quête de soutien, mais un complot bien orchestré contre le pays de Lumumba.
Porteur d’un passeport belge, Diogo dénonce la situation politique en RDC, qualifiant le régime de dictatorial et accusant les autorités de violations des droits humains. Cependant, cette critique, bien que valide sur certains points, ne justifie en aucun cas un alignement avec un pays agresseur tel que le Rwanda. La traîtrise d’un leader qui choisit la voie de la collaboration avec des ennemis historiques est inacceptable et ne peut être tolérée par le peuple congolais.
Il est essentiel de rappeler que l’engagement politique ne doit jamais être synonyme de trahison. Que l’on soit dans l’opposition ou la majorité, aucun acteur politique ne mérite que la sécurité et l’intégrité de son peuple soient compromises pour des ambitions personnelles. L’histoire retiendra ce voyage comme un acte de haute trahison, une page sombre dans la lutte pour l’avenir de la RDC.
Nicolas Kayembe