L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) prend les devants dans la révision partielle de la Constitution de la RDC. Après avoir soulevé des débats dans l’opinion publique, le parti au pouvoir met en place une commission ad hoc de réflexion pour explorer et approfondir la question d’un nouvel ordre constitutionnel.
Le département de la Justice et des droits humains, dirigé par Me Evariste Kalala, a annoncé la création de cette commission dans un communiqué publié le jeudi 19 décembre. L’objectif est d’analyser en profondeur les implications d’une révision constitutionnelle et de proposer des solutions appropriées pour renforcer l’avenir institutionnel du pays. Cette démarche vient répondre aux interrogations croissantes sur la pertinence d’une telle révision en cette période de transition politique.
Le communiqué indique également l’ouverture d’une adresse e-mail pour recueillir les contributions des citoyens, en particulier des membres du parti, sur la question constitutionnelle. Ces suggestions seront ensuite compilées et envoyées à la Haute autorité de référence, un organe qui supervisera l’initiative de révision. Cette démarche vise à garantir que les préoccupations de la population soient prises en compte dans le processus.
Malgré les tensions qu’elle génère, l’initiative de l’UDPS marque une étape importante dans la politique de réformes constitutionnelles en RDC. Le débat est loin d’être clos, et il reste à voir comment cette révision sera perçue par les différentes parties prenantes, notamment l’opposition et les organisations de la société civile.
Nicolas Kayembe