L’ancienne représentante permanente des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a récemment déclaré sur la chaîne FOX que le type de corruption qui sévit au Soudan du Sud et en RDC ne devrait jamais arriver en Amérique.
Cette déclaration a suscité une réaction virulente de la porte-parole du président congolais, Tina Salama.
Haley a également appelé le Congrès à licencier ceux qui ont mené l’enquête du FBI sur une possible collusion entre Trump et la Russie lors des élections de 2016, se basant sur le rapport du procureur spécial John Durham.
« Sinon, qu’est-ce qui nous différencie du Soudan du Sud ou de la République démocratique du Congo ? Ce type de corruption se produit dans ces pays du tiers monde, cela ne devrait jamais arriver en Amérique », déclare-t-elle.
Salama a fermement répondu à Haley en soulignant que la politique américaine ne peut pas fournir des exemples de corruption car, s’appuie-t-elle « utiliser les pays africains » pour sa « démagogie est inapproprié ».
De plus, elle a tenu à rappeler que depuis le dernier voyage de Haley en RDC en 2017, des progrès ont été faits dans la lutte contre la corruption.
En octobre 2021, le président américain Joe Biden avait salué les efforts de son homologue congolais pour promouvoir la transparence, lutter contre la corruption et respecter les droits humains dans la gestion des ressources naturelles du pays.
Nicolas Kayembe