Alors que le retour de Félix Tshisekedi est attendu avec impatience, les préparatifs pour la mise en place des institutions politiques du pays s’intensifient. L’Assemblée nationale et le Gouvernement sont au cœur de cette accélération imminente. Les discussions s’intensifient pour former le bureau définitif de l’Assemblée nationale, avec Vital Kamerhe en tête.
La Première ministre a achevé ses consultations, et des ajustements sont prévus pour son équipe ministérielle, excluant les chefs de partis ou autorités morales. Pendant ce temps, Christophe Mboso, évincé des primaires pour la présidence de l’Assemblée nationale, se bat désormais pour devenir vice-Premier ministre, mettant en avant son soutien au régime.
Modeste Bahati, également vaincu lors des primaires, vise à retrouver sa place au Sénat, soulignant son rôle dans le fonctionnement du régime actuel. L’UDPS, parti présidentiel, détient la majorité au Sénat après les récentes élections, et son attitude face à ces mouvements politiques reste à observer.
Alors que les négociations et les ambitions politiques se multiplient en l’absence de Tshisekedi, l’effervescence règne pour occuper des postes clés au sein des institutions. La course aux nominations et aux postes de pouvoir se poursuit, témoignant des enjeux importants liés à ces décisions politiques cruciales.
La pression monte pour constituer rapidement les organes politiques essentiels, reflétant l’urgence de la situation politique actuelle. Les prochaines semaines seront déterminantes pour la configuration finale des institutions et des autorités gouvernementales, façonnant ainsi l’avenir politique du pays.
Les tractations politiques se multiplient, révélant les alliances et les rivalités au sein du paysage politique congolais. Les enjeux de pouvoir et d’influence se dessinent clairement, mettant en lumière les luttes internes pour obtenir des postes clés dans les institutions à venir.
L’attente de Tshisekedi plane sur ces mouvements politiques intenses, laissant présager des changements significatifs dans la composition des organes politiques. L’équilibre des forces et des intérêts politiques est en jeu, donnant lieu à une période d’incertitude et de spéculation au sein de l’arène politique congolaise.
Nicolas Kayembe