Présidentielle française: pour Macron, l’urgence de remonter en première ligne !
Clap de fin de 48 heures d’une intense séquence diplomatique : Otan , G7, Conseil européen, Emmanuel Macron était à Bruxelles, à nouveau éloigné de la campagne électorale française. Le chef de l’État veut revenir dans l’arène pour relancer sur le terrain une campagne sans cesse interrompue.
« Président comme il doit, candidat quand il peut. » C’est la formule que l’on emploie dans l’entourage d’Emmanuel Macron pour justifier cette campagne en pointillée, interrompue par des sommets internationaux à répétition et des coups de téléphone à Vladimir Poutine.
Les soutiens d’Emmanuel Macron font campagne à sa place, mais ils peinent parfois à défendre le programme. Exemple : le conditionnement du RSA à une quinzaine d’heures d’activités. Les macronistes se contredisent dans les médias sur les détails d’une mesure qui ne fait pas consensus. « L’objectif a besoin d’être précisé », minore-t-on dans l’entourage du chef de l’État.
Craintes autour de la remontée de Marine Le Pen
Tout ne se passe pas comme prévu et dans le camp présidentiel, on s’inquiète de la remontée de la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen dans les sondages et d’une possible démobilisation des électeurs macronistes au premier mais aussi au second tour.
Pour le candidat, il y a donc urgence à remonter en première ligne. « Pour vaincre, il faut convaincre », insiste-t-on dans l’entourage du candidat-président.
Emmanuel Macron donnera donc une nouvelle interview ce dimanche 27 mars, il ira sur le terrain la semaine prochaine pour être davantage au contact des Français, et il tiendra un grand meeting samedi 2 avril à côté de Paris devant 30 000 personnes, son seul meeting de campagne.
Avec Rfi.fr