Le plaidoyer doit être fait en faveur de la justice transitionnelle pour sanctionner les acteurs des crimes commis dans l’Est de la République Démocratique du Congo, a déclaré, mercredi, le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu.
« Pour les crimes commis à l’Est de la RDC par les différents groupes armés et le M23, avec le soutien du Rwanda, nous devons utiliser toutes les énergies pour faire un plaidoyer en faveur de la justice transitionnelle, pour que tous les auteurs des crimes soient sanctionnés et les victimes obtiennent réparation», a dit le président Paul Nsapu, lors d’une réunion avec une délégation de Human rights watch (HRW).
Sur la nécessité d’appliquer la justice transitionnelle en RDC, le président de la CNDH a rappelé : « Le Président de la République a parlé, dans son discours à la 52ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, du début de l’implémentation de la justice transitionnelle en ce qui concerne les massacres de Kamwena Nsapu, au Kasaï».
«C’est juste un début qui doit être encouragé par un soutien au niveau national et International», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, Paul Nsapu a annoncé la vision de la CNDH qui sortira du «Plan stratégique» après l’organisation du séminaire d’imprégnation.
Concernant la liberté fondamentale, le président de la CNDH a souligné : « Nous sommes très regardant, et nous tenons à ce que tous les droits de l’homme soient respectés en RDC».
« La CNDH va mettre en place un programme d’éducation sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales en faveur des exécutants de la loi au niveau de l’Agence nationale des renseignements (ANR), de la police, de l’armée et d’autres services de l’Etat concernés par la question des droits de l’homme», a-t-il précisé.
Avec ACP