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Présidence : Éric Nyindu obstacle majeur pour la visibilité des actions du chef de l’État !

À la Présidence de la République, la Cellule de la communication du Chef de l’État a toujours été considérée comme le faible maillon de la chaîne, au regard de ses faiblesses et ses déficiences maintes fois constatées. Comme dit-on dans l’armée,  » il n’y a pas des mauvaises troupes que de mauvais chefs ».

Imaginez, à quelques mois seulement des joutes électorales, la nonchalance que continue d’afficher cette direction stratégique du cabinet présidentiel, inquiète. Preuve éloquente d’une sécheresse d’idées et de stratégies susceptibles de maintenir, par anticipation, en éveil constant des potentiels électeurs. La visibilité des actions du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ayant marqué sa première mandature à la tête du pays, se fait toujours désirer. C’est certain et évident.
Plutôt que d’y aller à fond sur ce registre qui, pourtant, entre dans le cadre de ses prérogatives, un certain Dircom Erick Nyindu, ramassé d’une commission hasardeuse dans la diaspora, est paradoxalement installé sur d’autres tableaux en inadéquation avec son cahier de charges, on ne peut plus lugubre et dégoûtant.

Fatshi doit se débarrasser de cet incompétent

L’intéressé est curieusement très actif dans la confection des listes de voyages ainsi que dans des combines affairistes peu orthodoxes. Son centre d’intérêt est forcément ailleurs que dans l’accompagnement du Chef de l’État à briguer un second mandat.

On dirait qu’il serait venu pour saper les derniers soupçons de crédit dont jouissait encore la cellule de la communication présidentielle. Depuis son avènement, en effet, aucune action de référence en matière de communication n’a été amorcée en faveur du Chef de l’État.

Plus grave, aucune dotation des membres de l’équipe en matériels de travail, aucune réunion de service ni d’évaluation, aucun plan de communication avec des objectifs précis, aucune esquisse de sondage pour tâter le pool de l’opinion, aucune perspective de requalification dans la gestion des ressources, tant humaines que financières, mises à sa disposition etc.

Les lignes sont demeurées statiques. Rien n’a bougé. Aucune innovation, si ce n’est le port des jackets, mieux, le gilet de photographes Kaki et bleu, pour le personnel commis à la couverture d’une manifestation du Chef de l’État. Ridicule.

À l’heure où la presse rouge, désormais très critique envers le régime, verser dans la demesure et l’exagération en sabordant le mandat pourtant fructueux de Félix Tshisekedi, Erick Nyindu, dans ses délires éhontés d’enfant gâté, est incapable de concevoir une stratégie de contre communication pour sauver les meubles. Ne sachant pas utiliser les compétences sous sa main, il est réduit à l’expectative, sans initiative.

La communication, de son point de vue, se limite juste à quelques tweets du reste mal écrits, à des simples visuels ainsi qu’aux listes de voyages. Des pages magazines, ou encore, des publications dans la presse locale en faveur du Chef de l’État, sont quasi inexistants.

À se demander ce qu’il fait de la manne financière mise à sa disposition pour gérer ce service en manque constant des frais de fonctionnement depuis belle lurette ? L’opacité dans la gestion desdits frais laisse penser qu’il y a anguille sous roche.

Qu’à cela ne tienne. Une chose est vraie, c’est que, sous Érick Nyindu, le copinage a été instauré comme mode de gestion dans une cellule livrée à la dérive et à elle-même.

Seule une poignée des membres de son obédience est bénéficiaire des avantages au détriment de la grande masse. L’incompétence est ainsi privilégiée en lieu et place de l’efficacité. Dommage.

Ainsi fonctionne la cellule de la communication présidentielle gérée, selon les humeurs telle une boutique par un apprenti-sorcier qui mise sur les apparences alors qu’en réalité, il lui manque de la substance. Sans doute le pire des directeurs que ce service n’a jamais connu, et qui ne fait pas honneur à ses « prétendus » diplômes. Il n’en a pas. Dommage.

Et pour se dédouaner et dissimuler son incompétence aujourd’hui avérée, ce énième parachuté de la Diaspora a trouvé le bouc émissaire en se déchargeant sur une kyrielle de ses collaborateurs dont les têtes ne lui plaisaient pas. Il les a éjecté comme des vas-nu-pieds, sans respect de la procédure administrative requise tout en reconnaissant paradoxalement la qualité du travail qu’ils ont abattu.

L’injustice et l’arbitraire sont flagrants dans la démarche d’Erik Nyindu qui frise le ridicule, car, à son niveau de responsabilité, il est censé connaître les dispositions pertinentes qui régissent le fonctionnement du cabinet du Chef de l’État, surtout en matière de licenciement.

Cela démontre le côté machiavélique de la démarche amorcée par Érick Nyindu qui ne procède que de la seule envie de placer les siens, sans trop se soucier des conséquences que peut entraîner un tel acte.

Moralité : la cellule de la communication du Chef de l’État passe aujourd’hui pour un fourre-tout, une sorte de paniers à crabes, où l’on ne sait plus qui fait quoi avec, à la clé, des intrus dont on ne maîtrise pas le profil en termes de loyauté au président de la République.

Tout, dans les actes irréfléchis posés par Erick Nyindu laisse penser qu’il travaille contre le Chef de l’État. Au lieu de surfer sur ses innombrables actions de portée sociale posées durant sa première mandature, Monsieur s’est plutôt engagé dans une bataille de positionnement pour assurer ses arrières.

Où est alors le dévouement envers la personne du Chef de l’État dont on est censé servir si on ne pense qu’à son propre ventre ?

À tout prendre, Erick Nyindu n’est pas une bonne pioche pour le cabinet du Chef de l’État qui mérite mieux. À bon entendeur !

M.L

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