La quête incessante d’une source d’énergie propre et durable a pris une dimension cruciale en République Démocratique du Congo, notamment avec le projet Grand Inga.
Le Directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL SA), Fabrice Lusinde, a accueilli vendredi dernier une délégation de la Banque mondiale pour une exploration approfondie du centre hydroélectrique d’Inga.

Cette visite a non seulement souligné l’importance du projet Grand Inga, mais a également mis en lumière les avancées et les défis à venir dans le secteur énergétique de la RDC.
Lors de cette visite historique, Fabrice Lusinde a exposé avec éloquence l’urgence d’investir dans le projet Grand Inga, étant donné la croissance démographique prévue d’ici 2050. Soulignant le monopole de l’État dans le secteur de l’électricité, couvrant 80% du territoire national, il a insisté sur l’importance vitale de ce projet pour répondre aux besoins énergétiques croissants du pays.
De plus, les réformes majeures entreprises par la SNEL SA, telles que la digitalisation des réseaux urbains et la stabilisation financière de l’entreprise, ont été présentées comme des succès notables.

La visite a permis à la délégation de la Banque mondiale de découvrir de première main les sites hydroélectriques clés, offrant ainsi un aperçu concret des progrès réalisés. De la digitalisation des réseaux à la stabilisation financière, en passant par les bénéfices potentiels pour les générations futures, la visite a été riche en enseignements pour tous les participants présents.
La progression du projet Grand Inga en RDC représente bien plus qu’un simple développement énergétique. C’est une étape cruciale vers un avenir plus vert et plus prometteur pour le pays et sa population.
Toutefois, la réussite de ce projet repose sur une collaboration continue, une vision politique claire et une résolution des obstacles logistiques, financiers et environnementaux.
Dany Musangu