Un communiqué explosif du Mouvement des lanceurs d’alerte contre la corruption dans l’appareil judiciaire (MLACJ) a révélé les actes répréhensibles de juges de la Cour Constitutionnelle, compromis par des pots-de-vin scandaleux. Il dit avoir des preuves solides provenant de sources fiables ont mis en lumière une corruption généralisée qui doit être dénoncée sans détour.
Les récentes décisions de la Cour constitutionnelle en date du 12 mars dernier ont déclenché une vague de révélations sur les pratiques corrompues de certains juges de la haute cour. Le président Dieudonné Kamuleta, pourtant pasteur, selon le MLACJ, aurait été retrouvé au centre d’un réseau de corruption, recevant des montants astronomiques de la part de divers acteurs influents.
Parmi les présumés corrupteurs identifiés figurent l’honorable Christophe Mboso, qui a versé 600 000 dollars au président Kamuleta, ainsi que Modero Nsimba qui a ajouté 150 000 dollars. Le gouverneur Baseane Nangaa a remis 400 000 dollars et un lingot d’or, Monsieur Tshikuya Kayembe a contribué avec 400 000 dollars, et Monsieur KKitungwa Christian a versé 800 000 dollars.
D’autres noms des présumés impliqués dans ce scandale de corruption incluent le ministre Mutinga Modeste avec 300 000 dollars, Claude Nyamugabo avec 700 000 dollars, le Ministre Guy Loando et la gouverneure Nikomba Madeleine avec 500 000 dollars, ainsi que Dibandi Nzondomyo avec 200 000 dollars. Des transactions douteuses ont également été révélées, soulignant l’étendue de la corruption au sein de la Cour constitutionnelle.
Le président Félix Tshisekedi est appelé à agir de manière décisive pour éradiquer la corruption qui gangrène le système judiciaire et compromet la confiance du public. Des mesures urgentes sont nécessaires pour restaurer l’intégrité de la justice et protéger les droits des citoyens face à cette menace grandissante.
Face à l’ampleur de la corruption à ciel ouvert au sein de la Haute cour , des voix se sont élevées pour exiger une enquête judiciaire approfondie pour traquer les responsables et les corrupteurs. L’indignation est palpable parmi les anciens de la cour, témoins de la dégradation inacceptable de l’institution judiciaire.
Dany Musangu