Le Président du bureau d’âge, Christophe Mboso N’Kodia est au bout du tunnel et ne s’échappera pas cette fois-ci dans le filet de la cour de cassation pour des faits à sa charge car, la voix des assistants parlementaires vient de retentir sur la toile de cette juridiction compétente qui est de surcroît, le juge naturel de tous les législateurs.
Dans une correspondance adressée au Chef de l’État et l’Inspection Générale des Finances, le bureau Mbosso accusé des malversations financières par un groupe des députés nationaux et les assistants parlementaires de la mandature 2018-2023.
Hormis son attitude népotiste, Mbosso N’Kodia par le truchement de son Directeur de Cabinet, Samuel Memba, a brillé par une gestion calamiteuse liée à une série de détournement des fonds et une gabegie financière hors pairs.
Pour ces victimes de la gestion calamiteuse de Mboso, les députés nationaux et les assistants parlementaires réclament plus 7 994 500 dollars américains alloués pour le paiement des primes diverses ( Invisibles, titres de voyage, de près de 500 députés nationaux) et plus de 250 000 dollars américains décaissés au trésor public pour les indemnités de sortie des assistants parlementaires. Les titres de voyage auraient dû être payés depuis décembre 2023 et cet argent allait servir aux députés à la course électorale d’atteindre leurs circonscriptions pour des fins de la campagne électorale.
“Nous pouvons tout comprendre si nous n’avions pas pu entrer en contact avec le ministère de Budget. Si les assistants parlementaires ne sont pas des administratifs pourquoi est-ce que l’assemblée nationale a repris dans les rubriques budgétaires, les indemnités de sortie des assistants parlementaires au budget 2023 de l’assemblée nationale dans une rubrique bien connue de la sous-commission de l’Assemblée nationale et des services de finances ?”, s’interroge un assistant parlementaire.
Il appert que le Président Mboso détourne manifestement les fonds alloués des députés nationaux et assistants parlementaires pour ses fins politiques laissant attendre qu’il est le plus proche du Président de la République. Voilà pourquoi nous en appelons au sens élevé et direct du Chef de l’État parce qu’il y a péril en demeure.
Antoine Botshili