Le député national Michel Moto Muhima, a exprimé sa solidarité face à l’attaque dévastatrice perpétrée par le M-23 au camp des déplacés de Mugunga, dans la province du Nord-Kivu.
“Je suis profondément choqué par l’attaque brutale du camps des déplacés de Mugunga, perpétrée par les terroristes du M23 et leurs alliés rwandais”, déclare-t-il dans un message sur les réseaux sociaux.
Ce cadre de l’UNC dénone avec véhémence cet acte brutal, il appelle à une réponse adéquate de la part du gouvernement congolais et des instances internationales. “Cette énième violation des règles humanitaires devra appeler une réponse proportionnelle du gouvernement congolais et des institutions internationales”, plaide-t-il.
Selon l’élu du Nord-Kivu, il est impératif de mettre fin à ces violations récurrentes des règles humanitaires. “Il est temps de mettre fin, une fois pour toutes, à cette violence récurrente”, affirme-t-il. Il enjoint la population congolaise, tant sur le territoire national que dans la diaspora, à manifester leur indignation et à soutenir leurs concitoyens du Nord-Kivu.
“Aussi, j’appelle tous les compatriotes au pays, ainsi que la diaspora, à exprimer leur indignation et à faire preuve de solidarité et de compassion envers nos frères et sœurs du Nord-Kivu », souligne-t-il, avant d’adresser ses pensées aux victimes de l’attaque et à leurs familles endeuillées. “Paix aux âmes des disparus et toute ma sympathie aux familles éprouvées”, conclut-il.
En réaction à cette tragédie, le président Félix Tshisekedi a décidé de rentrer précipitamment à Kinshasa, délaissant son Agenda Européen. Le bilan provisoire de l’attaque compte 14 morts et une vingtaine de blessés, dont des enfants, soulignant l’ampleur de la tragédie.
La société civile locale presse les autorités d’agir de toute urgence pour assurer la sécurité des populations vulnérables. Cette attaque soulève une fois de plus la question de la stabilité et de la protection des civils dans cette région tourmentée par les conflits armés depuis des années.
Nicolas Kayembe