La société civile du Congo, représentée par le Mouvement de lutte anti-corruption judiciaire (MLACJ), a fait une déclaration publique le 14 mars, mettant en lumière des pratiques corrompues entourant l’invalidation du député élu de Kisangani, Theoveuil Lotika. Les allégations de corruption et d’arrêts iniques de la Cour constitutionnelle ont été dévoilées, incitant le MLACJ à exhorter le président Tshisekedi à agir fermement.
Après des investigations approfondies et des informations documentées, les membres de la société civile affirment détenir des preuves irréfutables de la compromission des juges de la Cour constitutionnelle par des actes de corruption. Ils ont souligné 13 cas de corruption avérée, dont celui impliquant Madeleine Nikomba, gouverneure de la province de la Tshopo, et son associé Guy Loando, qui auraient versé une somme substantielle de Usd 500 mille pour influencer le sort du député Lotika.
Malgré la sanction électorale infligée à la gouverneure de la Tshopo par les citoyens lors des élections législatives, elle a fui Kisangani pour s’installer à Kinshasa après les résultats. Son objectif présumé était de corrompre les juges de la cour constitutionnelle, pratique qu’elle aurait maintenue de manière régulière. La découverte des manœuvres corruptrices met désormais la pression sur le chef d’État pour rétablir la justice et punir les coupables sans distinction.
La révélation de ces pratiques douteuses souligne l’urgence pour les autorités de rétablir l’intégrité et la transparence dans le système judiciaire congolais. La lutte contre la corruption et les influences injustes au sein des institutions est cruciale pour maintenir la confiance du public et garantir l’équité dans le processus démocratique.
La société civile continue de jouer un rôle essentiel en exposant de tels scandales et en appelant à des actions décisives pour préserver la démocratie et l’État de droit.
Jeff Saile