Le Professeur Sylvain Alongo Longomba a introduit un recours à la cour d’appel de la Tshopo pour contester la décision de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) l’écartant de la course des gouverneurs et vice-gouverneurs.
Son ticket a été rejeté en raison du maintien de son colistier, Maître Jean-Claude Osundja, au sein de l’AFDC-A. Conformément à la loi électorale, des lettres de démission et de mise en disponibilité étaient requises pour respecter les conditions d’éligibilité.
Lors d’un point de presse ce samedi, le Professeur Sylvain Alongo Longomba s’est dit surpris et frustré par l’éviction de sa liste par la Centrale électorale, invoquant l’article 15 de la loi électorale interdisant deux candidats d’un même parti pour un poste.
Il assure avoir suivi toutes les procédures, y compris les démissions et mises en disponibilité nécessaires, et présente des preuves tangibles pour étayer sa position, y compris les accusés de réception de la Céni.
Confiant en la justice, le Professeur Sylvain Alongo est convaincu d’obtenir gain de cause pour participer aux élections à venir. Il en profite pour appeler à la sérénité dans la Tshopo, mettant en garde contre toute tentative d’utilisation de son nom pour semer le trouble. Sa démarche vise à assurer un processus électoral transparent et équitable, dénué de toute forme de manipulation ou d’instabilité.
La bataille juridique engagée par Sylvain Alongo soulève des questions cruciales sur le respect des lois électorales et la garantie du droit de chaque citoyen à se présenter aux élections. Sa détermination à faire valoir ses droits illustre l’importance de la transparence et de l’équité dans le processus démocratique, tout en soulignant les enjeux majeurs liés à la représentativité politique et à la gouvernance locale.
Espedi Saile