Un scandale immobilier secoue Kisangani dans la province de la Tshopo depuis l’annulation du certificat de succession de l’immeuble S.U 1102 par Serge Akafomo Likanja.
Ce certificat a été obtenu sous l’influence de Madeleine Nikomba, malgré une interdiction de sa délivrance par le tribunal de grande instance de Kisangani. La CODIS, représentée par Serge Akafomo, a fait appel contre la décision devant la cour d’appel de la Tshopo, mais la Cour de cassation a confirmé que la CODIS est une société inexistante et a renvoyé l’affaire à Kisangani devant la cour d’appel de la Tshopo pour défaut de qualité.
La Cour d’appel de Kinshasa-Matete après les troubles à la cour d’appel de la Tshopo a ensuite confirmé la décision du TGI Kisangani annulant le certificat de la CODIS. La succession Akafomo Mongo Antoine est désormais reconnue comme seule et unique propriétaire de l’immeuble Rivoli, située en face de la prison centrale de Kisangani.
Malgré cela, Serge Akafomo s’entête dans sa démarche à pouvoir dépouiller le bien immobilier de la succession. On rappelle que ce dernier a eu par le passé à vendre presque tout le patrimoine immobilier de la succession Akafomo à Kinshasa tout comme à Kisangani et continu à percevoir de loyer même au beech Zimex par des méthodes louches narguant ainsi ses frères et soeurs.
Pour le cas de l’immeuble susdit, les frères et fils d’Antoine ont dû se rendre à Kisangani pour trouver une solution car l’immeuble a été vendu depuis longtemps et ils courent des arrestations et des violences de la part de leur frère, qui se prétend intouchable en tant que chargé de mission du gouvernorat de la Tshopo. Cette situation crée un grand trouble à Kisangani voire même une insécurité en face de la prison au risque de permettre aux prisonniers de s’évader .
Malgré la décision de la Cour de cassation, le dernier jugement de Matete à Kinshasa en novembre 2022 a rétabli le certificat de succession, mais il est clair que cette affaire continue de faire des vagues dans la ville.
Les autorités judiciaires, administratives et politiques doivent prendre des mesures fermes pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir et pour garantir que la justice soit respectée dans tous les cas, sans exception.
Nous y reviendrons avec d’autres révélations
Roger Makangila