La décision de la Cour d’appel du Kongo Central d’avaliser la fraude électorale en confirmant l’élection de Grâce Bilolo à la tête de la province a provoqué un tollé général.
En rejetant ce mardi 7 mai la requête du gouverneur sortant Guy Bandu Ndungidi, la Cour a choisi de fermer les yeux sur les irrégularités flagrantes ayant entaché le scrutin du 29 avril dernier. Cette décision a suscité l’indignation au sein de la Communauté Kongo, qui voit en cette validation une atteinte à la démocratie et à l’intégrité électorale.
Le Kongo Central, par le biais de cette décision contestée, semble avoir manqué une occasion historique. En permettant à la fraude de dicter le résultat des élections, la Cour d’appel a jeté l’opprobre sur tout le processus démocratique de la région. Le Conseil d’État, gardien de la légalité et de la justice, ne peut rester impassible face à une telle trahison de la volonté populaire.
Les plus hautes instances judiciaires se doivent de rétablir la vérité et l’équité dans le processus électoral du Kongo Central. La fraude électorale, si elle est tolérée et même légitimée, risque de devenir une pratique courante et acceptée dans le paysage politique de la province.
L’accès aux fonctions étatiques ne doit pas être entaché par des manœuvres frauduleuses qui sapent la confiance des citoyens envers leurs représentants. Le Conseil d’État doit agir avec fermeté pour restaurer la confiance du peuple Kongo envers ses institutions et pour garantir l’intégrité du processus électoral à venir.
Les hauts magistrats du Conseil d’État sont désormais investis d’une mission cruciale : laver le Kongo Central de cette tache de fraude électorale et rétablir la confiance du peuple en la justice. En rendant une décision équitable et basée sur le respect de la loi, ces magistrats contribueront à préserver la démocratie et l’État de droit dans la région.
Il est impératif que la justice soit rendue dans cette affaire pour que la démocratie puisse triompher et que la volonté du peuple soit respectée.
Dany Musangu